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ZERZOU

mercredi, juin 15, 2005

SUITE CHEMINS CROISES

Pour la 1ere partie de la soirée, ils avaient optés pour un sandwich rapide mangé sur la promenade de ST Julian. En même temps ils passaient en coup vu les endroits ou ils pouvaient continuer leur veillée.
Leur 1ere choix était un petit bar nommé « LA MAISON » un lieu très excentrique ou l’on se sent chez soi. Ce bar est organisé comme une vraie maison avec canapés, fauteuils et table en formica orange dans une ambiance très seventies... Ils avaient dégusté un des cocktails maison dans la cuisine (l’endroit idéal pour confabuler) puis un autre assis dans la baignoire de la salle de bain (le lieu insolite pour partager son intimité). Le bar était plein à craquer des bruits venant de partout. Il était 1h du matin lorsqu’ils ont jugés bon de sortir et trouver un autre spot. Ils arpentèrent les rues de cette belle ville à la recherche du prochain arrêt.
Toutes les personnes se trouvant sur les routes étaient joyeuses, insouciantes et indolentes. Des gens de différentes cultures et langues. Quoi de plus naturel que de se laisser emporter par cet étourdissant manage en appréciant la légèreté de instant et l’ivresse du moment.
Elle avait porté sa main vers la sienne naturellement et toute en douceur. Le pincement de cœur elle l’avait sentis plus tard lorsqu’ils marchaient comme 2 écoliers vers la prochaine escale.
1h 30 ils se dirigent vers le SAXE un bar Salsa très exotique avec ses cocktails tropicaux enivrants. La décoration de ce lieu a été réalisée pour que le dépaysement soit complet quand on rentre. Donc pas de poster du Che ni de cigare au plafond mais des tableaux qui vous renvoie dans l'imaginaire sud américain.
Le mélange de la musique cubaine avec les rythmes de santo domingo donnait à la fille l’envi de valser, de danser et de valdinguer.
Son esprit suivait le rythme de la musique et son corps suivait le flux de son esprit.
Des gestes très fins et un mouvement sensuel firent diriger le jeune homme vers elle. L’un contre l’autre, serrer au milieu de la foule ils se sont lancés, se sont abandonnés dans le tourbillon d’hallucination qui les entouraient.
L’un des bras de la jeune fille touchait le cou du jeune homme et l’autre effleurait son bras ; lui sa main frôlait la chair de son dos nu, leurs visages étaient si près l’un de l’autre que le jeune homme eu envie de goûter à ses lèvres mais il avait vite effacé cette image de sa tête pour lui laisser le temps, pour qu’elle vienne vers lui et pour qu’il ne soit pas rejeter.
Elle appréciait cette situation, celle qui précédait n’import quel pas incertain ou la pression s’affluent sur le cerveau et ou le cœur palpite. Sur la pointe de ses pieds elle avance vers ses lèvres pour y déposer les siens. Elle aime avoir le contrôle, jouer et rendre les autres impatients. Ne laissant pas au jeune homme le temps d’apprécier ses lèvres qu’elle se retire pour lui jeter un sourire malicieux et provocateur.

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